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Meet Abou, a youth ambassador in Guinea who knows firsthand the power of contraception—not just for family planning, but for future planning.
When I was in high school, I was going out with a girl. We loved each other a lot, and we had unprotected sex.
One night, when I had left the village for vacation with my parents, she came all the way to see me, to my great surprise. But she was very frustrated and didn’t even greet me. I asked her what was wrong.
She responded, in a very soft, scared voice, that she hadn’t had her period for the last two months.
My heart was pounding.
The next day, she took a pregnancy test—and the test was positive. She began crying incessantly. I gave her the money to get an abortion, but the procedure wasn’t successful. And she and I began the greatest nightmare of our lives.
They insulted us, hated us, even kicked us out of the family.
Her parents kicked her out and sent her to our house. My family was shocked—no one in our family had ever had children outside of marriage. They insulted us, hated us, beat us, and even kicked us out of the family. My own father didn’t even want to see me because I had shamed and dishonored the family, and destroyed our reputation.
In the end, God eased our suffering. My girlfriend delivered a baby girl. I prayed and fasted for three days to thank God.
A few months later, an acquaintance who was the president of the reproductive health and family planning Youth Ambassador Network came with his team to show a video on unintended pregnancy and raise awareness on the causes, consequences, prevention methods, and risk behaviors for unintended pregnancy.
That taught me a lot, and was interesting, given my experience. My sole struggle at the time was to avoid making the same mistake again—but I also wanted to help other young people not fall in the same trap.
That is the reason I became a youth ambassador.
As a youth ambassador, I am aware of the continually rising rates of early and/or unintended pregnancy among youths here in Guinea, and of the low contraceptive prevalence rate and high unmet need for contraception in my country—reflected in the high percentage of young girls who are victims of clandestine abortions and school drop-out following early pregnancies. And so I am extremely proud to:
Being a youth ambassador for reproductive health and family planning has changed my life, in that I’ve become more and more the person I dream of being. Young people and adults come to me now for advice and information on reproductive health and family planning.
The advice I would like to give young people in my country is that they must be sexually responsible by agreeing to keep informed, educate themselves, and follow their peer educators’ advice.
This experience will influence my future.
My sister stands out among the many people I’ve advised. She is a 10th-grader. I give her advice from my own experience and on the importance of abstaining or at least using a contraceptive method, but I especially emphasize abstinence and sexual responsibility, and that helps her a lot.
This experience will influence my future in the sense that my experience is only expanding in this area. I dream of being a consultant specializing in reproductive health and family planning, because we have considerable unmet need in this area.
IntraHealth International’s CS4FP Plus project engages young people across the nine francophone West Africa Ouagadougou Partnership countries as Family Planning Youth Ambassadors. So far, it’s trained 92 youth ambassadors like Abou Maimouna Diallo to lead family planning advocacy campaigns to reach in- and out-of-school youth. Youth Ambassadors also advocate to decision-makers to make their priorities heard. The CS4FP Plus initiative is funded by the William and Flora Hewlett Foundation and the Dutch Embassy.
Meet more youth ambassadors like Abou in our Picture It photo series: Future Planners.
Voici Abou, jeune ambassadeur en Guinée qui sait mieux que quiconque à quel point la contraception est importante, non seulement pour la planification familiale mais aussi pour planifier l'avenir.
Quand j'allais au lycée, je sortais avec une fille. On s'aimait beaucoup et nous avons eu des rapports non protégés.
Un soir, alors que j'avais quitté le village pour partir en vacances avec mes parents, elle est venue jusqu'à moi, à mon grand étonnement. Mais elle était fâchée et ne m'a même pas salué. Je lui ai demandé ce qui n'allait pas.
Elle m'a répondu, d'une voix douce et tremblante, qu'elle n'avait pas eu ses règles depuis deux mois.
Mon cœur s'est mis à battre à cent à l'heure.
Le jour suivant, elle a fait un test de grossesse qui s'est révélé positif. Elle n'arrêtait pas de pleurer. Je lui ai donné de l'argent pour l'avortement mais ça n'a pas marché. C'est là que le cauchemar a commencé pour nous deux.
Ses parents l'ont chassée et l'ont envoyée vivre chez nous. Ma famille était en état de choc. Personne chez moi n'avait eu d'enfant en dehors des liens du mariage. Mes parents nous ont insultés, détestés, battus et même chassés de la famille. Mon père ne voulait même plus me voir car je lui avais fait honte, avais déshonoré la famille et détruit notre réputation.
Au final, Dieu a mis un terme à nos souffrances. Ma petite amie a accouché d'une petite fille. J'ai prié et jeûné pendant trois jours pour remercier Dieu.
Quelques mois plus tard, une de mes connaissances qui travaillait comme président du Réseau des jeunes ambassadeurs en santé de la reproduction et en planification familiale est venu avec son équipe présenter une vidéo sur grossesses non désirées et nous sensibiliser aux causes, aux conséquences, aux méthodes de prévention et aux comportements à risque dans ce domaine.
J'ai beaucoup appris à cette occasion. Et j'ai trouvé cela intéressant au vu de mon expérience. À l'époque, j'essayais par dessus tout de ne pas reproduire la même erreur. Mais je voulais également aider d'autres jeunes à ne pas s'enfermer dans le même piège.
C'est la raison pour laquelle je suis devenu jeune ambassadeur.
À travers ce rôle, j'ai conscience de l'augmentation constante des taux de grossesses précoces et/ou non souhaitées chez les jeunes Guinéens, et du faible taux de prévalence contraceptive et des besoins non satisfaits en matière de contraception à l'échelle nationale. Cela se voit dans le pourcentage élevé de jeunes filles subissant des avortements clandestins et abandonnant l'école à la suite de grossesses précoces. En réalité, je suis extrêmement fier de :
Être jeune ambassadeur en santé de la reproduction et en planification familiale a changé ma vie, dans le sens où je suis devenu davantage la personne que je rêvais d'être. Les jeunes et les adultes viennent à présent vers moi pour obtenir des conseils et des informations en santé de la reproduction et en planification familiale.
S'il y a un conseil que j'aimerais donner aux jeunes de mon pays, c'est qu'ils doivent être sexuellement responsables en acceptant de restés informés, de s'éduquer et de suivre les recommandations des pairs éducateurs.
Parmi les personnes que je conseille, ma sœur sort du lot. Elle est en seconde. Je la conseille sur la base de mon expérience et sur l'importance de l'abstinence ou, au minimum, de l'utilisation d'une méthode de contraception. Je mets surtout en avant l'abstinence et la responsabilité sexuelle et cela l'aide énormément.
Cette expérience va influencer mon avenir dans le sens où je continue d'apprendre dans ce domaine. Je rêve de devenir un consultant spécialisé dans la santé de la reproduction et la planification familiale car il existe un vrai manque à combler en la matière.
Le projet CS4FP Plus d'IntraHealth International engage des jeunes à travers les neuf pays francophones du Partenariat de Ouagadougou en Afrique de l'Ouest en tant qu'ambassadeurs en planification familiale auprès de la jeunesse. Jusqu'à présent, le projet a formé 92 ambassadeurs comme Abou Maimouna Diallo pour diriger les campagnes de plaidoyer en planification familiale ciblant les jeunes scolarisés ou non. Ces ambassadeurs militent également auprès des décideurs politiques pour faire entendre leurs priorités. L'initiative CS4FP Plus est financée par la Fondation William et Flora Hewlett et l'Ambassade des Pays-Bas.
Rencontrez davantage des jeune ambassadeurs comme Abou dans notre série photo Picture It sur les planificateurs de l'avenir.
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