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I take honor and pride in practicing the noble profession of midwifery.
I remember that back in 1977, a midwife was a rare commodity in Mali because very few were available in the administrative cercles (sub-regions), especially in the north of the country, and gynecologists were only found in the capital and some nearby regions.
In an effort to reduce the high mortality rate, the Ministry of Health reviewed the various difficulties of geographic accessibility, equity, and reproductive health rights, and decided to systematically assign all new midwives to these hard-to-reach areas to provide maternal and child health care.
As one of those assigned to a post at that time, I am proud to have served in remote and difficult areas of the country—first alone, then later accompanied by my husband—to assist my sisters and fellow mothers.
On the sand dunes in the regions of Gao and Timbuktu, in the health districts of Goundam and Gourma-Rharous, I worked alone as a midwife, facing cases of obstructed labor or other complications in childbirth. I learned to gather information for myself, think carefully, analyze, and make the appropriate decisions alone, in the face of such complications, without the help of the partograph tool (as it was not yet available).For 42 years, I gave help whenever anyone asked for it, help that was based in science and conscience.
Because I love this profession, I quickly gained an understanding of the field to better understand women and their daily challenges. To do that, I learned the local language, participated in the women's peer-to-peer savings activities (tontines) of the local women's organization, and served them in the best possible way under the circumstances of my profession.
I learned a lot with and from my sisters, elder national and international midwives to whom I owe recognition and respect, with their strong sense of responsibility toward performing a midwife’s tasks, their honest collaboration, their humanism and fraternal sincerity, and their efforts to share their experiences.
I am also indebted to the fellow doctors, gynecologists, nurses, matrons, and support staff who supported and assisted me.
In developing and implementing health programs, I traveled this vast country from north to south and from east to west, at all times of the year, on roads that were passable sometimes and impassable at others, to transfer skills to my colleagues and collaborators. IntraHealth International assigned me to support the Ministry of Health in developing and disseminating the technique of active management of the third stage of labor to address hemorrhage, the leading cause of maternal death in Mali.
Preventing obstetric fistula has been one of my main battles, which I fought by training skilled providers and community health workers in prevention (including providing antenatal care, promoting delivery in health facilities, and postnatal checkups). I also assisted the Ministry of Health in developing reproductive health and family planning policies, standards, and procedures, organizing referrals/evacuations in health districts, and with the accreditation of community health facilities and the reproductive, maternal, newborn and child health national strategy.
Today’s young generation must remember that the love of the profession and recognition of their own value contribute to the beauty and nobility of our work, for not everyone can be a midwife. As a Bambara proverb says, "Giving life is an uncertain journey."
These past 42 years have allowed me to help women arrive at their destinations, in good health and with their babies in their arms. Long live midwifery.I dedicate this contribution to Dr. Cheick Oumar Touré and his team at IntraHealth International in Mali. I would like to thank them for recognizing my work. Thank you for accepting me for these years, thank you for your leadership. Thank you for incorporating ethical considerations into the collaborative approach. This has helped create a healthy and productive work environment.
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Je prends l’honneur et fierté dans l’exercice de la noble profession de sage-femme.
Je me souviens en 1977 au Mali, la sage-femme était une denrée rare car tous les cercles administratifs, surtout ceux du nord du pays, n’en étaient pas dotés et les gynécologues ne servaient que dans la capitale et certaines régions proches.
Le Ministère de la Santé soucieux de faire baisser le taux élevé de mortalité, tenant compte des difficultés d’accessibilité géographique, d’équité et droits en santé reproductive affectait systématiquement toute nouvelle sage-femme dans ces zones d’accès difficiles pour prodiguer les soins de santé maternelle et infantile.
Affectée à cette époque, je suis fière d’avoir servi dans les zones enclavées et difficiles du pays. D’abord seule, puis, accompagnée de mon époux pour apporter assistance à mes sœurs, mamans.
Sur les dunes de sable dans les régions Gao et de Tombouctou, dans les districts sanitaires de Goundam et Gourma-Rharous, j’ai pratiqué seule la fonction de sage-femme face à certains cas de dystocies ou de complications d’accouchement. J’ai appris seule à m’informer, à réfléchir, à analyser et à prendre des décisions adéquates, face à certains cas de dystocies ou de complications d’accouchement sans l’outil partographe qui n’existait pas en ce moment.Pendant 42 ans, je le leur ai apporté avec science et conscience.
Aimant cette profession, j’ai vite intégré le milieu afin de mieux comprendre les femmes et leurs défis quotidien. A cet effet, j’ai appris la langue locale, participé aux activités de tontine des femmes de l’organisation locale des femmes spécifiques et, finalement les servir le mieux possible dans les circonstances de mon activité professionnelle.
J’ai beaucoup appris avec mes sœurs, ainées sages-femmes nationales et internationales à qui je leurs dois reconnaissance et respect, avec leurs sens élevés de la responsabilité dans l’accomplissement des tâches dévouées à une sage-femme, leur franche collaboration, leur humanisme et sincérité fraternelle et le souci de communiquer leurs expériences dont elles ont fait montre.
J’associe toutes les sages-femmes du Mali et je n’oublie pas les confrères médecins, gynécologues, infirmiers, la matrone et le personnel de soutien qui m’ont soutenu et aidé.
Dans le cadre du développement des programmes de santé et de leur mise en œuvre, j’ai parcouru ce vaste pays du nord au sud et d’est à l’ouest, à tout moment de l’année sur des routes praticables et impraticables pour le transfert de compétences à mes collègues et collaborateurs. C’est ainsi qu’à IntraHealth, j’ai été désignée pour appuyer le Ministère de la Santé à développer et disséminer la technique de gestion active de la troisième phase, qui permet de faire face l’hémorragie qui est la première cause de décès maternel au Mali.
La prévention de la fistule obstétricale a été l’un de mes champs de bataille. A travers la formation des prestataires qualifiés et les agents de santé communautaire à la prévention (veiller à la soin prénatal, la promotion à l’accouchement dans des établissements de santé et à la CPON). J’ai aussi aidé le Ministère de la santé à l’élaboration des Politiques, normes et procédures santé génésique et planification familiale, concernant l’organisation de la référence / évacuation dans les districts sanitaires, ou encore l’accréditation des établissements de santé et la stratégie nationale de santé de la reproduction, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents et nutrition.
La jeune génération doit retenir que l’amour du métier et sa propre valeur contribuent à sa beauté et sa noblesse: car, n’est pas sage-femme qui veut. Comme le dit un proverbe Bambara, « Donner la vie est un voyage incertain. »
Ces 42 ans m’ont permis d’aider les femmes à arriver à destination en bonne santé avec leurs bébés. Que vive la profession sage-femme.Je dédie cette contribution au Dr. Cheick Oumar Touré et à son équipe d’IntraHealth International Mali. Merci à l’organisation IntraHealth International pour la reconnaissance de mon travail. Merci pour m’avoir accepté pendant ces années, merci pour votre leadership. Merci d’avoir intégrer dans la démarche de collaboration les considérations éthiques. Ce qui a contribué à créer un climat de travail sain et productif.
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